Préparation mentale
« J'ai failli mourir dans l'eau glacée, j'ai senti les crocs des ours polaires contre mon visage, j'ai survécu à des températures de moins soixante ; j'ai fait des détours de mille deux cents kilomètres dans la nuit totale de l'hiver arctique, j'ai eu les doigts, la figure et même les poumons gelés, j'ai lutté cinq jours et cinq nuits, dans mon bateau crevé par un tronc d'arbre, j'ai perdu tout mon équipement et j'ai commencé à brûler vif. L'Arctique est sans pitié. Tout ce que j'ai affronté était nouveau pour moi. Je n'ai trouvé le courage de surmonter certaines épreuves que parce que j'ignorais les souffrances qu'elles représenteraient. »
Mike Horn dans « Conquérant de l'impossible »
Cet aventurier de l'extrême de renommée mondiale, licencié en psychologie du sport, attribue ses exploits à trois facteurs : « C'est 80 % du mental, 15 % du physique et 5 % de la chance. » Selon lui, dans le sport de haut niveau, c'est également la force mentale qui distingue les tous meilleurs des autres. "Le mental est la clé" dit Roger Federer. "Depuis le début, nous travaillons le mental parce que nous savons l'importance fondamental qu'il a, pas seulement pour gagner, mais aussi pour vivre." Toni Nadal, entraîneur de Rafael Nadal.
Si le mental est si déterminant, comment le travailler et le développer ?
Pour moi, la préparation mentale permet de développer des habiletés mentales pour permettre à son potentiel de se développer et de s'exprimer le plus librement possible, en diminuant l'impact des interférences intérieures et extérieures.
A l'aide de différentes techniques, l'athlète va ainsi apprendre à mieux gérer son stress et ses émotions. Cela passe d'abord par une prise de conscience de son état émotionnel et physique, de ses doutes, craintes, tensions corporelles, etc. Il va développer son calme, sa concentration, sa gestion des émotions, sa résilience, l'estime de soi. Il va également apprendre à se fixer des objectifs et à les atteindre.
Le mental, c'est le domaine de l'invisible. Peut-être a-t-il longtemps été mésestimé pour cette raison ? En tennis par exemple, on voit des joueurs courir et frapper des balles. On pense rarement que plus de 80 % du temps d'un match se passe entre les points. On occulte aussi souvent le fait qu'il s'agisse d'abord d'un combat mental contre soi-même et d'un autre contre son adversaire. J'ai d'ailleurs moi-même longtemps cru qu'il fallait simplement devenir meilleur techniquement et physiquement pour devenir un bon joueur.
Pourtant, la technique est liée au corps. Et le corps peut être influencé par des émotions. Par conséquent, la technique peut être influencée par les émotions. Il paraît donc évident qu'il faille en tenir compte dans la pratique du sport !
Le commentaire de Lucas Pouille (ancien 10ème mondial) après un match en 5 sets au premier tour de Roland Garros démontre bien ce lien étroit :
"Je n'ai pas réussi à gérer la tension comme je voulais. La tension, elle est liée à l'évènement, je sais que je suis attendu, je joue un Français sur le Central, où j'avais perdu mon premier match contre un Français (Simon)... Cette tension, elle se manifeste par trois aspects : je bouge moins bien, je retourne moins bien aussi. Au retour, j'ai une moins bonne vision, je n'arrive pas à anticiper les trajectoires. Et puis mes frappes sortent moins bien, avec la tension sur le grip."
Tout est donc lié. Il est par conséquent primordial pour les sportifs d'investir du temps pour travailler leur mental, au même titre qu'ils le font pour leur technique et leur physique.
Mike Horn dans « Conquérant de l'impossible »
Cet aventurier de l'extrême de renommée mondiale, licencié en psychologie du sport, attribue ses exploits à trois facteurs : « C'est 80 % du mental, 15 % du physique et 5 % de la chance. » Selon lui, dans le sport de haut niveau, c'est également la force mentale qui distingue les tous meilleurs des autres. "Le mental est la clé" dit Roger Federer. "Depuis le début, nous travaillons le mental parce que nous savons l'importance fondamental qu'il a, pas seulement pour gagner, mais aussi pour vivre." Toni Nadal, entraîneur de Rafael Nadal.
Si le mental est si déterminant, comment le travailler et le développer ?
Pour moi, la préparation mentale permet de développer des habiletés mentales pour permettre à son potentiel de se développer et de s'exprimer le plus librement possible, en diminuant l'impact des interférences intérieures et extérieures.
A l'aide de différentes techniques, l'athlète va ainsi apprendre à mieux gérer son stress et ses émotions. Cela passe d'abord par une prise de conscience de son état émotionnel et physique, de ses doutes, craintes, tensions corporelles, etc. Il va développer son calme, sa concentration, sa gestion des émotions, sa résilience, l'estime de soi. Il va également apprendre à se fixer des objectifs et à les atteindre.
Le mental, c'est le domaine de l'invisible. Peut-être a-t-il longtemps été mésestimé pour cette raison ? En tennis par exemple, on voit des joueurs courir et frapper des balles. On pense rarement que plus de 80 % du temps d'un match se passe entre les points. On occulte aussi souvent le fait qu'il s'agisse d'abord d'un combat mental contre soi-même et d'un autre contre son adversaire. J'ai d'ailleurs moi-même longtemps cru qu'il fallait simplement devenir meilleur techniquement et physiquement pour devenir un bon joueur.
Pourtant, la technique est liée au corps. Et le corps peut être influencé par des émotions. Par conséquent, la technique peut être influencée par les émotions. Il paraît donc évident qu'il faille en tenir compte dans la pratique du sport !
Le commentaire de Lucas Pouille (ancien 10ème mondial) après un match en 5 sets au premier tour de Roland Garros démontre bien ce lien étroit :
"Je n'ai pas réussi à gérer la tension comme je voulais. La tension, elle est liée à l'évènement, je sais que je suis attendu, je joue un Français sur le Central, où j'avais perdu mon premier match contre un Français (Simon)... Cette tension, elle se manifeste par trois aspects : je bouge moins bien, je retourne moins bien aussi. Au retour, j'ai une moins bonne vision, je n'arrive pas à anticiper les trajectoires. Et puis mes frappes sortent moins bien, avec la tension sur le grip."
Tout est donc lié. Il est par conséquent primordial pour les sportifs d'investir du temps pour travailler leur mental, au même titre qu'ils le font pour leur technique et leur physique.